Archives mensuelles : août 2013

A+ sous l’bus Google – Partie 2

Les articles qui vont suivre ne sont pas des tutos à par entière, disons que c’est plus une marche à suivre. Je vais essayer d’être le plus indicatif possible mais je vais sûrement zapper des choses. Si un truc n’est pas clair, faites le savoir dans les commentaires et j’essaierai de compléter l’article !

 

Le serveur mail

La première chose à faire c’est – sans surprise – installer un serveur de mail. Perso avant de me lancer dans ce projet j’avais une fois touché à Postfix/MySQL avec des virtual mailbox pour faire des simples redirections mails. Autant dire que je partais de loin…

Tout ce que je savais c’est qu’il faut :

  • un MTA,
  • un spamassassin : impossible de faire sans maintenant,
  • un clamav : histoire de faire le tri dans les facture.exe (ou pas),
  • et un dovecot pour l’accès IMAP/POP3.

Voici un schéma qui résume comment tout ça est embranché :

how-postfix-dovecot-amavis-clamav-and-spamassassin-work-postfix-the-bigpicture

  1. Un mail est reçu par Postfix,
  2. Après vérification de l’expéditeur (blacklist, authentification si nécessaire, greylisting,…) il est esnuite envoyé à Amavis pour une analyse de son contenu,
  3. SpamAssasin vérifie via ses filtres si on ne vous demande pas d’augmenter la taille de votre organe reproducteur,
  4. ClamAV jette un coup d’oeil aux pièces jointes,
  5. Le mail est renvoyé à Postfix…
  6. … qui se fait un plaisir de demander à Dovecot de le ranger au bon endroit
  7. Dovecot vérifie l’état du quota de l’utilisateur, et analyse les règles de filtrage de l’utilisateur afin de prendre une décision sur l’action à faire (stockage dans le bon dossier ou renvoi du mail),
  8. L’utilisateur s’authentifie auprès de Dovecot en IMAP ou POP3 afin d’accéder au mail.

Sans réelle connaissance et vu que le temps pressait (rapport à l’affaire Prism) j’ai donc décidé de partir sur une solution clé en main et d’apprendre sur le tas.

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A+ sous l’bus Google – Partie 1

Préambule

Ça faisait 9 ans que j’hébergeais mes mails chez Google et avant cela c’était chez Hotmail et encore avant… eh bien je n’avais tout simplement pas Internet, donc pas d’adresse email.

C’est au fur et à mesure que j’ai commencé à me « dé-google-iser », grâce à l’auto-hébergement que je pratique depuis quelques années. J’ai commencé par remplacer des services non critiques et depuis quelques mois il ne me restait plus que les gros morceaux : les mails, les contacts et les calendriers.

Je n’ai pas connu l’hébergement des mails à la maison,  je crois que c’est un peu pour ça que j’ai attendu aussi longtemps. Je voyais ça aussi haut qu’une montagne et je ne savais pas trop par où commencer, par contre j’avais un besoin bien défini.

Une chose est sûre, en 9 ans de Gmail  je ne me suis jamais posé la question en me connectant si tout allait bien fonctionner, si mes mails/contact/calendriers étaient toujours là… La force de Google c’est son système « plug’n play » disponible quasiment h24, la barre est haute….

  • Bon, je crois que c’est illusoire de vouloir créer  une solution avec une disponibilité aussi haute que Google, par contre il faut quelque chose d’assez résilient.
  • Côté intégration, encore une fois Google a réussi un sacré pari : mails, contacts, calendriers, chats, … tout ces services fonctionnent ensemble et sont inter-opérables. Il faudrait donc au moins quelque chose dans ce genre, une interface intégrant les mails, contacts, calendrier et pourquoi pas un système de chat. Retrouver ses contacts en auto-completion lors de la rédaction des mails, etc.
  • L’ergonomie :  je veux bien me passer de Google et de son interface plutôt ergonomique, mais pas question de pleurer du sang. Il faut une interface agréable à utiliser.
  • Authentification unique ! Un seul login et mot de passe pour s’authentifier auprès des services. C’est quand même plus propre, plus agréable à gérer et à utiliser au quotidien.
  • Utiliser des protocoles ouverts, idéalement : XMPP, Caldav, Carddav.

Partant de tout ça, j’ai commencer à débroussailler le net à la recherche de la meilleure solution…

C’est après quelques semaines de tests, de sueur, de rage et de joie que je pense avoir réussi à monter quelque chose qui tient la route. Dans les articles suivant on rentrera dans le vif du sujet :)